5 avril 2012

Gaz/Pétrole : qui tire les ficelles?


La prise de contrôle de la Politique énergétique du Québec
par les  « Hommes du gaz et pétrole »

http://www.meteopolitique.com/aj/01/index01.htm

1 avril 2012

L'électricité nationalisée


L'électricité nationalisée

Texte colligé dans les archives de Radio-Canada :
« Date de diffusion : 25 avril 2003
La nationalisation officielle de l'électricité au Québec en 1963 fait d'Hydro-Québec l'une des principales entreprises énergétiques du pays. La volonté du gouvernement québécois de Jean Lesage est de mettre un terme au système de tarification en vigueur au Québec. Il suggère d'unifier les producteurs et les distributeurs privés, coopératifs et municipaux en une seule entité chargée de planifier le développement des ressources hydrauliques et d'uniformiser les tarifs dans toutes les régions du Québec. Quarante ans après la nationalisation de l'électricité, le journaliste Pierre Duchesne revient sur ses étapes marquantes.

L'idée de nationaliser l'électricité remonte aux années 1930. Elle est formulée par le Dr Philippe Hamel, scandalisé que les ressources naturelles soient exploitées par des intérêts privés. Quelques années plus tard, en 1944, le gouvernement libéral d'Adélard Godbout nationalise la Montreal Light Heat and Power et crée Hydro-Québec. Puis, le 24 mai 1945, Duplessis adopte la loi sur l'électrification rurale applicable dans toutes les régions québécoises. Mais il faut attendre la victoire des libéraux, le 14 novembre 1962, pour que la nationalisation totale de l'électricité soit faite au Québec. »

Un texte de Daniel Breton maintenant :


REGARDEZ CE VIDÉO QUI EXPLIQUE CE QUI SE DRESSAIT DEVANT LE "MAÎTRES CHEZ NOUS" EN 1962.
Des gens intègres, décidés et compétents ont réussi alors malgré:
-les menaces
-la corruption
-les campagnes de peur
Ce qu'ils ont accompli est admirable.
Sauf que...

...dites-vous bien qu'on est de retour dans ce système corrompu et qui travaille CONTRE l'intérêt supérieur des Québécois.
Et j'ai bien l'intention, avec l'équipe de gens intègres et décidés au PQ et chez mes collègues "énergie et ressources naturelles", de faire en sorte qu'on soit à la hauteur de l'héritage des Lévesque, Lesage, Parizeau, Gignac, Bélanger et autres que vous verrez dans ce vidéo.
Dehors la corruption, redevenons Maîtres Chez Nous et faisons la phase 2... quitte à devoir botter des culs... comme en 1962.
Daniel Breton


Écoutez, visionnez le vidéo sur la nationalisation de l'électricité en cliquant sur le lien suivant :

Source : http://archives.radio-canada.ca/economie_affaires/energie/clips/11579/

23 mars 2012

Un compte rendu de la marche étudiante contre la hausse des frais de scolarité du 22 mars 2012


Je m’approchai de la Place du Québec, que certains appellent Canada, à l’intérieur du groupe formé par le Parti québécois avec Madame Marois à sa tête. Le groupe a été chaudement applaudi à son arrivée.


La Place s’est vite remplie d’étudiants, de parents, de syndicalistes, de politiciens et autres. À 13 h, un camion, surmonté de haut-parleur, lança le début de la marche. L’animateur hors pair nous criait des slogans qui dénonçaient l’injustice d’une éducation accessible seulement aux riches. Les slogans dénotaient une originalité et une beauté dans le choix des mots et des rimes. On alternait les slogans avec des chansons. Des chansons en français, dont les gens connaissaient les paroles, qui électrisaient la foule par leurs rythmes et mélodies. Des chansons d’Harmonium, de Beau Dommage, mais surtout plus récentes comme celles de Les Trois Accords. Toute l’animation se déroulait en français. Pendant tout le défilé, je crois avoir entendu une seule chanson en anglais, dont je ne comprenais pas les paroles. Vers le tiers du défilé, l’animateur a tenté de crier un slogan en anglais. Cela paraissait tellement comme venant d’un autre univers. Je criai alors haut et fort : « En français, en français, en français! » La marche continua, à mon grand contentement, en français jusqu’à la fin. À notre arrivée à la Place Jacques-Cartier, un deuxième animateur tenta un deuxième slogan en anglais, sans trop de succès. Je ripostai de nouveau en criant : « En français, en français, en français! » Les slogans suivants virâmes au français, à mon grand plaisir. Certains Anglais rétorquèrent à mon endroit, sans appuis de la foule : « Pourquoi est-ce que cela devrait se dérouler en français seulement ? » Je répondis : il n’y a qu’une seule langue officielle au Québec. 


Alors que je me trouvais à quelques pas de la bannière du Mouvement Montréal français situé dans un coin de la Place Jacques-Cartier, je me dis : pourquoi est-ce que nous devrions nous forcer à comprendre des slogans et des discours en anglais au Québec? La langue française est belle. La langue française a permis de nous exprimer tout au long de cette marche. La langue française a uni des étudiants provenant d’institutions françaises et anglaises dans un but commun. Oui, la langue française doit être la langue commune, nationale et officielle qui unit tous les Québécois, quoi qu’en disent les bien-pensants anglomanes de ce monde. À cet égard, je vous recommande la lecture d’un excellent article du blogueur Louis Préfontaine intitulé : « Anglomanie et clientélisme estudiantins » que vous retrouverez à l’adresse suivante : http://ledernierquebecois.com/page/4


Vive les étudiants! Vive la grève générale! Je suggère tout de même, un arrêt de la grève, et une mobilisation générale de toute la nation québécoise pour que les Libéraux laissent leurs places, sans que les Caquistes, du pareil au même, prennent leurs places. Les souverainistes, qui s’opposent tous à la hausse des frais de scolarité, doivent prendre le pouvoir et du même coup nous donner un pays du Québec. Un pays qui nous donnera la fierté et les moyens de nous payer bien plus que des études gratuites.

Daniel Roy, C.A.
Colligé sur : Facebook :Daniel Roy ;  23 mars 8 h 33

11 mars 2012

Sept-Îles sans uranium et Centricois(es) et Mauricien(ne)s pour le déclassement nucléaire.


 AVIS

par Nouvelles des Groupes Citoyens (NGC), 11 mars 2012, à 13:50 ·


Sept-Îles sans uranium et Centricois(es) et Mauricien(ne)s pour le déclassement nucléaire

Communiqué - Pour diffusion immédiate

Nous désirons vous aviser qu’un « exercice citoyen en cas d’accident nucléaire » se déroulera cet après-midi. 26 municipalités ciblées.

Trois-Rivières, 11 mars 2012. Nous désirons vous aviser qu’un « exercice citoyen en cas d’accident nucléaire » se déroulera cet après-midi. 26 municipalités seront ciblées à l’intérieur de 60 kilomètres de rayon : Baie-du-FebvreJoly (Saint-Janvier-de-Joly)Champlain, Montauban-les-MinesNorbertvilleNotre-Dame-du-Bon-ConseilPlessisville, PortneufSaint-AlbertSaint-Boniface (de Shawinigan)Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Georges (Grand-Mère)Saint-Zéphirin-de-CourvalSaint-Barnabé (Nord),Sainte-Brigitte-des-SaultsSainte-Christine-d’Auvergne, Sainte-Clothilde-de-HortonSainte-CroixSainte-Flore,Sainte-Julie-StationSainte-Thècle, Sainte-TiteShawinigan-NordVal-AlainVictoriaville et Yamachiche.

Nous voulons ainsi rappeler que personne n’est à l’abri d’un accident nucléaire. Nous dénoncerons le fait que le gouvernement et Hydro-Québec considèrent seulement 3000 foyers, soit un périmètre de 8 kilomètres de rayon dans ses mesures d’urgence directe. Le Québec est-il sur une autre planète que Tchernobyl et Fukushima? Des zones hautement contaminées se retrouvent dans un périmètre de 200 kilomètres autour de Fukushima. Alors que le Ministère de l’agriculture et des pêches du Québec considère un périmètre de 70 kilomètres pour les légumes, les citoyen(e)s sont-ils moins important(e)s qu’une patate?

Puisqu’Hydro-Québec n’effectue le suivi que sur 8 kilomètres, à 14h00, une simulation d’un panache radioactif aura lieu par un lancer de ballons et de trois sondes munies d’un dispositif de positionnement par satellite. Le lancement se fera à partir du quai de Champlain (à l’est de Trois-Rivières, près de l’Église de Champlain). Nous pourrons ainsi suivre le panache symbolique, en temps réel et ce, sur plusieurs centaines de kilomètres. Il sera possible de suivre le panache sur le site suivant : sisur.org

Suite à l’événement, une cinquantaine de citoyen(ne)s  « liquidateurs », c'est-à-dire ceux et celles qui interviennent sur le front lors d’accidents nucléaires, se déplaceront dans un rayon de 30 kilomètres, c'est-à-dire le périmètre désigné hautement radioactif par le gouvernement japonais. Ils-elles sensibiliseront la population locale.
Nous invitons la population à se questionner, à s’informer et à joindre la majorité des québécois qui demande le déclassement de Gentilly-2.

Par cette action d’envergure, le groupe dénonce les risques nucléaires de la centrale Gentilly-2 et les mesures d’urgences laxistes du gouvernement et d’Hydro-Québec. Au-delà des catastrophes recensées aux 10 ans, des accidents annuels et des incidents réguliers, l’accumulation de substances toxiques dans notre habitat est quotidienne (bioaccumulation de radionucléides dans la chaîne alimentaire).

Nous tenons à rappeler que la catastrophe la plus probable à court terme, en cas de réfection ce seront les finances publiques du Québec, à la grande joie d’une poignée d’actionnaires.

De plus le risque le plus grand que nous courons est l’instance même de régulation de l’industrie nucléaire : la Commission Canadienne de sûreté nucléaire. Cette Agence fédérale est sous la gouverne d’un ministère promoteur de l’industrie nucléaire. Elle n’est ni transparente, ni impartiale.

Si notre santé et notre économie sont menacées par le nucléaire, notre démocratie l’est par l’industrie.
Ni centrale nucléaire, ni mine d’uranium, plus jamais de Fukushima…

Sortons le Québec du nucléaire. 

- 30 -

Pour informations :

SISUR Marc Fafard
Cel. :             (418) 961-3517      
Courriel : mailto:fafard.marc@gmail.com

Sept-Îles sans uranium et Centricois(es) et Mauricien(ne)s pour le déclassement nucléaire
Sébastien Bois Tel. :             (819) 377-9006      
Courriel : declassementnucleaire@gmail.com

9 mars 2012

Des chercheurs veulent abolir les frais de scolarité



23 janvier 2012 | 18h15
ARGENT  
L'élimination des droits de scolarité universitaires permettrait au gouvernement du Québec d'économiser de l'argent, selon un rapport de l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC).  

Langue du travail


OTTAWA | Un projet de loi du NPD visant à obliger les entreprises situées au Québec, mais qui relèvent du fédéral, à offrir un environnement de travail en français à leurs employés est mort à la Chambre des communes.
Le projet de loi, intitulé Loi modifiant le Code canadien du travail, a été rejeté à 90 contre 185 lors d’un vote en deuxième lecture hier soir.
Le projet de loi parrainé par le député néo-démocrate de Trois-Rivières, Robert Aubin, n’a pas réussi à recevoir l’appui du gouvernement Harper, ainsi que celui des députés libéraux et bloquistes.
Le projet de loi visait notamment à obliger les entreprises visées – telles que les banques et les entreprises de transport aérien – à s’assurer que leurs travailleurs puissent exercer leurs fonctions et recevoir des communications internes en français.

Lire la suite :

http://www.journaldemontreal.com/2012/02/29/le-projet-de-loi-du-npd-rejete

15 février 2012

La décision de la Cour suprême dans le dossier ECR (Drummondville) sera connue ce vendredi



COMMUNIQUÉ

La Cour suprême rendra sa décision sur l’imposition du cours ÉCR ce vendredi et l'absence d'exemption accordée à tous les parents du Québec dans les écoles publiques.

Montréal, 14 février 2012 — À la suite de l’annonce par la Cour suprême du Canada que jugement sera rendu dans la cause « S.L. et autres c. Commission scolaire des Chênes et autres (Qc) (n° 33678) » ce vendredi à 9 h 45, la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) et madame Suzanne Lavallée, demanderesse, convoquent les médias pour une conférence de presse :

Quand : Vendredi le 17 février 2012 à 14 h 00
Où : Hôtel Holiday Inn
Salle Diplomate
420, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H3A 1B4

Seront présents :

Madame Lavallée, la demanderesse, Me Mark Phillips, son avocat, des représentants des différentes associations qui sont intervenues devant la Cour suprême, des parents.

La CLÉ invite également tous les parents épris de liberté scolaire à se rendre à la conférence, la salle est grande !

- 30 -

Renseignements :

Sylvain Lamontagne, tél. : 450-532-5606


--
www.coalition-cle.org










--

4 février 2012

Pourquoi parler français?


Il y a quelques semaines, je m’offusquais qu’on se demande pourquoi chanter en français, et voilà que je vais encore plus loin : pourquoi parler français ?


C’est que certaines réactions suscitées par le débat sur la sauvegarde du français au Québec, et surtout à Montréal, commandent un tel questionnement.


Pour de plus en plus de gens, une langue n’est qu’un code. Un outil interchangeable.


Si c’est plus pratique parler anglais, parlons anglais.


Si c’est plus pratique parler chinois, parlons chinois.


Dans ma chronique de samedi dernier, je donne ma définition de la langue française :

Une langue, ce n’est pas seulement un ensemble de sons et de symboles qui permettent de parler au cellulaire et d’envoyer des textos. Une langue, c’est l’empreinte du coeur de ceux qui la parlent. C’est le répertoire des réflexions, des émotions, des expériences et des rêves partagés par une communauté. Notre langue n’est pas meilleure que celle des autres, mais c’est la nôtre. C’est notre vécu. C’est à nous qu’elle parle. Bien au-delà des mots. Nos rires, nos pleurs, nos soupirs sonnent français. Et si on est fier de ce qu’on est, on est fier de la langue qui nous a permis de devenir ce que nous sommes. Notre réalité, c’est en français que nous l’avons nommée. Que nous nous la sommes appropriée.


Quelle est la vôtre ?


Stéphane Laporte


Sources : Lundi 9 janvier 2012 | Mise en ligne à 10h48
http://blogues.cyberpresse.ca/laporte/2012/01/09/pourquoi-parler-francais/

3 février 2012

Des articles à ne pas manquer!





METRO REFUSE

Quebecor y songe !Lire la suite

HYDRO-QUÉBEC, L’IREQ ET LE CIGRÉ

Annoncent bien peu que le CIGRÉ se déroulera en français !Lire la suite

AIR CANADA

Aéroport Robert L. Stanfield de HalifaxLire la suite

NRJ MUSIC AWARDS EN France !

Le summun de la honte de soi !Lire la suite

ÇA DURE DEPUIS LONGTEMPS!

HYDRO-QUÉBEC et L’IREQ étaient là!Lire la suite

20 MARS

Journée internationale de la francophonieLire la suite

LES CRIMES DU CRIM!

Québec - L'anglais est essentiel, le français n'est qu'un plus!Lire la suite

HORREUR LINGUISTIQUE VUE À MONTPARNASSE

France - « Tucker & Dale fightent le mal »Lire la suite

TITRES DE ROMANS EN ANGLAIS

Québec - Que faut-il pour que cette pratique cesse?Lire la suite

QUALITY HOTEL DORVAL

Forfait séjour, dormir, moucher!Lire la suite

HYDRO-QUÉBEC

Congrès entièrement en anglais !Lire la suite

DÉFRANCISATION DE NOS ÉCOLES

Québec – Des enseignants s’insurgent.Lire la suite

JOUR DU DRAPEAU DU QUÉBEC

Québec oubliera-t-il cette année une autre fois notre anniversaire!Lire la suite

SELON HYDRO-QUÉBEC ET L’IREQ…

L’anglais, la langue scientifique. Quant au français!Lire la suite

POINTE-CLAIRE

L’arrogance à plusieurs coins de rue !Lire la suite

Victoire des parents en Espagne : fin d'un cours d'endoctrinement scolaire. À quand pour le Québec?



Montréal, le 2 février 2012. Des parents québécois applaudissent la victoire des parents espagnols qui ont réussi à faire abolir un programme scolaire imposé par le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero.

Le ministre de l'Éducation de l'Espagne, José Ignacio Wert, a effectivement annoncé le 31 janvier 2012 l'abandon du controversé programme d'Éducation à la citoyenneté (EpC). Ce dernier sera remplacé par un cours axé sur des connaissances sur la constitution et le fonctionnement politique et sera « libre de questions controversées susceptibles de tomber dans l'endoctrinement idéologique ».

La Coalition pour la Liberté en Éducation (CLÉ) et l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) se réjouissent de la victoire des 55 000 parents espagnols qui ont fait des demandes d'exemption du cours EpC, des 3 000 parents qui sont allés devant les tribunaux espagnols , des 305 parents qui, le 19 mars 2010, ont présenté un recours contre l'État espagnol au Tribunal européen des droits de l'homme à Strasbourg.

Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l'éthique qui ont aidé les parents dans leur contestation, a exprimé sa satisfaction à cette annonce: « C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement de l'époque." En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a dit : « Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. »

Au Québec, un cours semblable usurpe le droit fondamental du parent à déterminer l'éducation morale et religieuse de son enfant : Éthique et culture religieuse. Les parents québécois se sont vu refuser 2 000 demandes d'exemption. Leur recours juridique s'est rendu en Cour suprême du Canada en mai 2011 et le jugement est encore en délibéré.

Ce précédent espagnol, où une nation a reconnu l'imposition injuste d'un cours qui prenait en main la formation morale des enfants à l'encontre des désirs explicites des parents, devrait démontrer, selon Jean Morse-Chevrier, présidente de l'APCQ, la justesse des attentes des parents québécois.

Sylvain Lamontagne, président de CLÉ, demande au Ministère de l'Éducation du Québec de respecter la liberté des parents en matière d’éducation morale, philosophique et religieuse, et de prendre exemple sur la décision du nouveau gouvernement espagnol et d'abolir l’obligation d’assister au cours d'éthique et culture religieuse. Il invite également les partis d’opposition épris de liberté à se prononcer pour le libre choix des parents et la possibilité d’exemption dans ce dossier.


-30- 
source : infos@coalition-cle.org

29 janvier 2012

Quelques vidéos pour sensibiliser sur le tri des déchets


Quelques petites vidéos de valent mieux que de longs discours pour sensibiliser sur le tri des déchets. A utiliser par exemple pour des séances de sensibilisation.

28 janvier 2012

Impératif français dénonce la manipulation de l’Institut Fraser


Le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, dénonce la manipulation d’un rapport de l’Institut Fraser* qui, dans une étude unilingue anglaise sur « le bilinguisme » au Canada ! Intitulée Official Language Policies of the Canadian Provinces Costs and Benefits, chiffre les services à la minorité de langue anglaise du Québec à 50 millions de dollars, la somme la plus faible, selon le rapport, versée aux minorités de langues officielles au Canada. Les auteurs de ce rapport sont Olivier Coche, François Vaillancourt, Marc Antoine Cadieux et Jamie Lee Ronson.

« C’est une véritable mascarade, explique M. Perreault. À elles seules, les trois universités anglophones du Québec, McGill, Concordia et Bishop, profitent d’un financement de près de 1,7 milliard de dollars, et on ne parle même pas ici du futur méga-hôpital de langue anglaise qui coûtera un peu moins de 2 milliards de dollars. Cette étude constitue de la pure propagande anti-francophone. »

L’Institut Fraser se discrédite! Nous savons tous que la communauté anglophone du Québec est de loin la minorité la plus financée au Canada tandis que les francophones hors Québec ne reçoivent que des miettes. Résultats des politiques et pratiques linguistiques anglicisantes des gouvernements fédéral, québécois et municipaux du Québec, la communauté anglophone voit son importance augmenter de près de 30 % grâce à l’assimilation des francophones et des allophones alors que hors Québec, l’érosion de la francophonie est évaluée à plus de 38 %. Fraser, ce n’est pas sérieux !

« Si on se concentre seulement sur les universités, on constate à quel point les anglophones du Québec sont sur-financés totalement par rapport aux francophones du reste du Canada (et même du Québec). L’ensemble du financement universitaire consacré aux francophones hors Québec atteint près de 480 millions de dollars par année tandis que les trois universités de langue anglaise au Québec disposent d’un budget d’un peu moins de 1,7 milliard de dollars! », explique M. Perreault.

Impératif français croit que de telles études tendancieuses cherchent à affaiblir la minorité francophone hors Québec de même que le statut du français en tant que langue officielle et commune au Québec et au Canada.

Mouvement Impératif français
www.imperatif-francais.org

* L’Institut Fraser fait appel en français, dans la version française de son site Web, à la générosité des citoyens, commanditaires et partenaires bien que la plupart de ses rapports et études, incluant même son rapport annuel, son rapport sur le « bilinguisme » au Canada, ne soient disponibles qu’en anglais !

17 janvier 2012

LA CONQUÊTE DES ESPRITS
Fausses vérités, les croyances non fondées ou les préjugés
Il est temps que l’humanité, la diversité culturelle et le plurilinguisme mondial reprennent commande de leurs cerveaux pour contrecarrer certains mythes, fausses croyances ou lieux communs que l’anglosphère présente comme des dogmes puisqu’ils sont tout à son avantage, pour son pouvoir culturel, scientifique et économique, de les voir se multiplier, diffuser et répéter.

Le mieux étant pour l’anglosphère que la multiplication et la diffusion de ces dogmes se fassent indirectement et tout naturellement par les « porte-parole » des autres ensembles linguistiques. Plus sournois, moins évident, mais ô combien plus efficace! Les démultiplicateurs conscients ou inconscients de ces dogmes se font nombreux au service de la puissance qui paraît aujourd’hui dominante.

Parmi les fausses vérités, les croyances non fondées ou les préjugés, il y a les suivants : l’anglais, la langue universelle, la langue des affaires, la langue de la finance, la langue du sport, la langue des publications scientifiques, la langue de… la langue de…

Pour poursuivre la conquête des esprits et la colonisation des cerveaux, l’anglosphère utilise nos médias, nos journalistes, nos politiques, nos universitaires qui y participent souvent inconsciemment, mais y participent tout de même. Il n’est pas rare d’entendre ou de lire ces fausses vérités qui encouragent le nivellement et affaiblissent la démocratie culturelle. Trop souvent, les propos des médias et de nos « élites » sont assimilés à des vérités et, par la suite, sont répétés et multipliés comme allant de soi, voire amplifiés, sans jamais faire l’objet de critiques, quelles qu’elles soient.

Si vous écoutez nos médias, les professeurs de nos universités et collèges, nos politiques, nos « élites », vous les entendrez répéter ad nauseam ces préjugés sans comprendre que, ce faisant, ils participent allègrement à l’infériorisation, à la banalisation du patrimoine mondial et au recul de la diversité culturelle et linguistique, voire, parfois, à leur disparition, et tout cela, au profit de ceux qui tirent les ficelles et qui en empochent les retombées avantageuses sur le plan puissance, argent, prestige, rayonnement et emplois, étendant ainsi plus encore leur domination et leur exploitation sur le reste du monde…

Pour en savoir plus à ce sujet, nous vous recommandons fortement la lecture de l’article « Le rôle de la langue dans la guerre de représentation » de Charles Durand ainsi que la lecture de ses livres, dont le plus récent « Une colonie ordinaire du XXIe siècle », E.M.E. & Intercommunications, Bruxelles. 2010, ISBN 978-2-87525-048-03. 

Jean-Paul Perreault
Président Mouvement Impératif français
www.imperatif-francais.org