19 décembre 2011

Le respect dans une caisse de douze? Not !



Notre bouteille pleine de bulles et de houblon n’a jamais eu un goût aussi amer. Est-ce que parce que ta bière est «cheap» que tu dois nécessairement l’être avec les Québécois? Un peu immature, diront certains. Un peu acerbe comme commentaire, diront d’autres. Ce à quoi nous répondrons avec notre délicatesse habituelle et notre flegme légendaire : un peu colonisés, vous ne trouvez pas?

La Caisse de dépôt, ça passe encore (les Québécois ne s’occupent pas eux-mêmes de leur argent, c’est connu). Air Canada, on s’y fera probablement (les Québécois préfèrent Air Transat pour aller dans le Sud, c’est certain). Mais notre club de hockey? Vraiment? Il y en aura certainement plusieurs pour dire que nous grimpons dans les rideaux pour rien. Que ni le hockey, ni les voyages, ni la gestion de nos avoirs ne sont des services essentiels. (Vous savez, ces gens qui se fient à Jean Charest pour défendre leurs intérêts linguistiques et... oh pardon, selon les sondages, à François Legault. Same shit. Different guy.)
Nous-mêmes sommes blilingues, travaillons en anglais depuis plusieurs années et encore plus depuis quelques mois. Aucun problème avec la langue de Shakespeare et de Sugar Sammy, au contraire. Pourtant, c’est à croire que le manque de respect flagrant des institutions envers nous, institutions que nous avons bâties collectivement, en tant que Québécois francophones, commence à permettre une légère remontée du nationalisme bien de chez nous.
À point pour le temps des Fêtes. À point pour votre réunion de famille. À point pour votre cousin «Kévun» qui vous dira que «le Canada est son pays, qu’au Québec on n’est pas assez ouvert sur le monde, qu’un coach qui ne parle pas français ce n’est pas la fin du monde», et ce, même s’il n’articule pas un traître mot d’une autre langue que le «lavallois». Vous pouvez envoyer promener «Kévun» de notre part. On en a tous un dans nos familles respectives. Hal-lu-ci-nant.
Si vous nous voyez avec une bière à la main provenant d’une compagnie qui possède un club de hockey à Montréal, dans la période de Noël, dites-vous que vous hal-lu-ci-nez.
«Boycott» est un anglicisme, nous ne vous incitons évidemment pas à l’employer. Ni à le faire. À vous de décider. À force de se faire cracher dessus, c’est peut-être normal qu’on ait le goût de virer une sale brosse. Mais certainement pas avec l’alcool de ceux qui nous crachent dessus. Merry Christmas to you too, Geoffrey.

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Source :
http://www.journalmetro.com/paroles/article/1053739--le-respect-dans-une-caisse-de-douze-not
– Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

1 commentaire:

  1. Le plus grand scandale dans cette nomination

    de coach unilingue sans culture francophone

    et que les médias semblent vouloir igorer, c'est

    que la Famille Molson n'a payé que 51% du prix

    de vente des Canadiens de Mtl alors l'autre partie

    de 49% a été défrayé par La Caisse de Dépôt et

    placement du Québec, l'argent du peuple québécois

    donc, une autre enculade...





    Mes salutations
    G.P.

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