23 mai 2011

Lettre - Monsieur le chef de l'ADQ

Monsieur le chef de l'ADQ,

Comme le disait l'ex-pdg du Mouvement Desjardins, monsieur Claude Béland, le Québec possède une main-d'oeuvre qualifiée, des professionnels bien formés, nous maitrisons les technologies, nous avons le capital, nous avons des ressources naturelles en grandes quantités, pourquoi irions-nous chercher des étrangers pour développer nos ressources ? Des partenaires, oui, mais pas des gens qui vont le faire à notre place, alors que nous allons fournir juste les ouvriers spécialisés.
Pourquoi laisser la CDPQ prendre des risques dans des pays étrangers, alors que l'argent des déposants québécois et québécoises peut servir à leur propre développement, sous toutes ses facettes ? Pourquoi nos politiciens sont-ils incapables de voir cette réalité ? Est-ce que ce vieil atavisme du manque de confiance en soi est encore présent à ce point chez notre élite traditionnelle ? Si vous avez regardé « Tout le monde en parlait », sur les ondes de la télé de la SRC, concernant le développement de la Manic, vous aurez compris qu'il suffit d'imiter les bâtisseurs de la Manic pour réussir, collectivement.
En 2011, des populations entières, de pays moins bien pourvus que le Québec, ont décidé de se prendre en main. Au Québec, dans les dernières années, le gouvernement libéral de Jean Charest a confié de plus en plus de responsabilités au secteur privé. Qu'avons-nous récolté ? Le ministre a dû tripler le nombre d'inspecteurs dans les garderies, pour contrer les dérogations, dans un monde où ce sont de jeunes enfants qui sont en cause. Dans le génie - construction, le Québec est dans l'obligation d'avoir un groupe d'enquêteurs permanent, doté d'un budget de plus de 37M$, pour tenter de contrer la collusion, la corruption, l'intimidation, la violence et la fraude. Après plus de 18 mois, il n'y a toujours pas d'accusation d'enregistrée, ce n'est pas parce que la construction ne coûte pas plus cher au Québec.
Pourquoi vendons-nous encore notre électricité aux sociétés multinationales étrangères en bas du coût de remplacement ? Avons-nous besoin des oligarchies étrangères pour développer le Québec, ou une simple participation de leur part ? Le Québec a-t-il besoin de gestionnaires et des politiciens dont la PROBITÉ est à toute épreuve ? Le Québec n'a pas besoin de récupérer tous ces investisseurs qui se font foutre dehors des pays, où les populations se prennent en main.
Au cours des prochains mois, la pression deviendra de plus en plus grande pour que le Québec se reprenne en main, reprenne l'exercice du développement durable, au profit des Québécois et des Québécoises. En 1980, notre refus de suivre Lévesque nous a coûté trop cher, il ne faut plus prolonger le délai de notre prise en main. L'indépendance du Québec, dans toutes ses dimensions, permettra à notre peuple de faire sa place et de montrer aux autres ce que l'on peut faire lorsqu'on est LIBRE de travailler avec des partenaires qui nous respectent.
La Reine Elisabeth vient de reconnaître cette nécessité, en faisant son premier voyage à Dublin...., reconnaissant enfin l'Irlande.

André Mainguy, 68 ans
Longueuil


----- Message d'origine -----
De : André Mainguy
À : André Lepage
Envoyé : 23 mai 2011 13:33
Objet : Les ressources naturelles du Québec
Note : Bonjour André
Si tu veux placer ce texte sur ton blogue et le proposer à ton ami de la région de Kamouraska-Rivière-du-Loup, vous êtes autorisés à le faire.
André M.
----- Message d'origine -----
De : André Mainguy
À : Gérard Deltell

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