16 février 2011

Tr: Une bombe à retardement écologique et financière: l'après gaz de schiste !!!!!!!!!!

Quel est le rôle de Lucien Bouchard dans ce dossier ?
Pourquoi ne pas attendre toutes les garanties techniques et environnementales avant de procéder ?
Quelques années de plus pour la sécurité de notre planète, n'est-ce pas raisonnable ?
André

Bonjour à tous

Hier j'ai obtenu un texte de Marc Durand, professeur retraité de géologie à l'UQAM (Université du Québec À Montréal pour les correspondants européens). Ce texte est daté de février 2011 et est inclus en document attaché.

Monsieur Durand nous met en garde sur l'aspect le plus pernicieux de l'exploitation des gaz de schiste, soit ce qui arrive après la fermeture des puits, qui sont opérationnels de 3 à 5 ans seulement. Àprès, on les bouchent avec du ciment, et on enterre les têtes de puits.

Mais, la pression demeure à l'intérieur de ces puits bouchés, et l'eau très saline présente sous la couche de shale s'infiltre dans le puits après la fracturation. Et là, on espère que les puits bouchés (en acier et en béton), sous pression, dans un environnement salin corrosif, ne vont pas faire comme nos viaducs en béton et en acier après 30 ou 40 ans. Surtout, on espère qu'aucune fissure, si petite soit elle, n'apparaîtra, car les gaz et liquides toxiques, que contiennent encore les puits bouchés, peuvent s'infiltrer dans les moindres petites ouvertures!?!

Comme le dit M. Durand, la question n'est pas est-ce que les puits vont laisser s'échapper des contaminants et GES vers la surface et dans les nappes phréatiques, mais quand cela se produira, 10, 20 ou 40 ans plus tard ? N'oublions pas que l'industrie des gaz de schiste est en opération depuis à peine 5 ans et qu'il y a déjà des fuites importantes qui sont documentées.

Et alors, quand les fuites massives apparaîtront (20 000 puits sont prévus entre Québec et Montréal sur la rive Sud du St-Laurent, et que notre eau sera contaminée de façon irréversible, où seront les compagnies gazières 30 ou 40 ans après la fermeture de leurs puits? Combien pensez-vous que cela coûtera à nos enfants et petits enfants? Quelle qualité de vie auront-ils?

Voici la courbe des gains et pertes monétaires que M. Durand présente dans sa monographie.



Il est clair que le bilan financier est TRÈS NÉGATIF pour les Québécois, et que le bilan environnemental sera EXTRÊMEMENT CATASTROPHIQUE, à terme. Voici un autre graphique qu'on retrouve dans le document de M. Durand, qui montre les différentes possibilités de fuites des puits de gaz de schiste. Les lignes rouges représentent des failles naturelles présentes un peu partout. Les lignes bleues pâles les fuites potentielles. Les puits de gaz naturel conventionnels sont moins problématiques comme l'explique M. Durand dans son document.






Et comment se fait-il que notre gouvernement ne comprend pas le GROS BON SENS et n'agit pas en bon père de famille envers ses citoyens ?!?!

Il semble bien que les citoyens vont devoir faire valoir encore plus haut et fort leurs PRÉOCCUPATIONS TRÈS JUSTIFIÉES.
Ne vous gênez surtout pas pour faire circuler l'information vitale que nous fournit M. Durand, que je remercie très sincèrement!

Citoyennement vôtre

Pierre Langlois, Ph.D.
Physicien: consultant / auteur

Tél.  418-875-0380

Courriel:           pierrel@coopcscf.com
Site Internet:   www.planglois-pca.com

L'information et la solidarité sont les deux piliers des véritables changements




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