8 février 2011

Le retour des Nordiques de Québec

Le retour des Nordiques de Québec
(Pas à n'importe quel prix)
Dans le coût de l'amphithéâtre de la ville de Québec, Pierre-Karl Péladeau président de Quebecor, a reçu un prêt de la Caisse de dépôts et de placements du Québec en passant par Toronto Ontario. Nous avons vu les réactions des chroniqueurs et chroniqueuses de l'Ontario (Sheila Copps d'Hamilton, etc.) dans le Journal de Montréal.
Des directives à Pierre-Karl Péladeau, président de Quebecor, venant de l'extérieur du Québec, c'est très inquiétant pour la culture québécoise. Quand nous entendons dire celui-ci qu'il veut contrôler le choix des spectacles, c'est encore plus angoissant.
N'oublions pas que tout investisseur privé est là pour faire un profit et que le montant investi par celui-ci est déductible d'impôts, et l'investissement est refilé dans son coût de produit, que nous consommateurs achèteront et payerons à prix fort à la porte de cet amphithéâtre.
Voici une lettre qui a paru dans le journal des souverains de cœur, en décembre 2010.
L'entreprise privée, la culture en prend pour son rhume
Le gouvernement fédéral, celui du Québec, la mairie de la ville de Québec, tous abondent dans le même sens à propos de l'amphithéâtre, il faut du privé.
On s'entend que l'entreprise priée est là pour faire de l'argent, ce qui veut dire qu'elle (l'entreprise privée) va refiler le coût de son investissement dans le coût de production de ses marchandises vendues au consommateur, en plus d'une déduction d'impôts.
Que le consommateur ne s'attende pas d'avoir un prix raisonnable, basé sur le coût de la vie, pour accéder à un événement.
C'est là que la culture en prend pour son rhume. L'entreprise, qui est là pour faire de l'argent, tient la porte ouverte au plus offrant. Cela fait l'affaire des politiciens fédéralistes influents, comme les trois personnages nommés ci-haut. Ceci accélère l'assimilation par le fédéral, et fait oublier au peuple québécois sa propre culture francophone : la conséquence du privé : le Centre Bell à Montréal, le prix d'entrée pour le hockey ou tout autre spectacle ne suivent le coût de la vie. Il y a eu plus de 50 % d'artistes anglophones dans la dernière année 2009 et 2010 s'annonce pire. Le répertoire de certains Québécois francophones est unilingue anglais. Quelle belle représentation de culture francophone québécoise à l'étranger.
Que le Québec fasse un appel d'offres pour la construction de l'amphithéâtre, l'entretien, etc. Comme cela nous allons contrôler la culture francophone québécoise, l'épanouissement du talent québécois, ainsi le prix d'entrée sera basé sur le coût de la vie, et donnons à tous nos établissements culturels le nom d'un de nos ancêtres qui se sont illustrés pour le peuple du Québec :
  • Pierre Gaultier de Varenne (Sieur) de La Vérendrye ;
  • Médard Chouart (Sieur) des Groseilliers ;
  • Jean-Olivier Chénier ;
  • François-Marie-Thomas (Chevalier) de Lorimier ;
pour en nommer que quelques-uns.
La Caisse de dépôts et de placements qui a été mise sur pied, on se souvient, était pour stimuler l'économie et le social du peuple québécois. Servons-nous de ce levier économique que nous nous sommes doté, contrôlons notre culture et gardons le prix abordable pour encourager le talent de chez nous.
N'oublions pas que le chemin le plus court entre deux-points est la ligne droite. Ne laissons pas le levier économique ainsi que les décisions sans rappel entre les mains des gens qui résident en dehors du Québec, ou ceux qui ont une mentalité comme ces derniers résidants au Québec. La solution ultime et logique : faire un vote dans l'Assemblée nationale, lors du premier mandat d'un gouvernement souverainiste, dans le but de déclarer l'indépendance du Québec.
André Desnoyers,
Président de Souveraineté La Solution inc.
P.-S. Est-ce que les fédéralistes utilisent la venue probable des Nordiques pour allier les Québécois à leur cause ?
Source :
----- Message d'origine -----
De : Souveraineté Solution
À : 
Envoyé : 24 janvier 2011 13:56
Objet : Retour des Nordics

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