26 décembre 2010

Sur un texte de Raymond Poulin à propos des 55,000 immigrants par année

En commentaire à un texte de M. Claude G. Thompson, Raymond Poulin a écrit quelque chose de capital sur l’immigration qu’on se doit de ramener à l’avant-plan et auquel j’ajouterai un commentaire.

Voici ce qu’écrit Raymond Poulin.


"Aucune société ne peut préserver sa spécificité et la paix sociale si elle accepte constamment un taux d’immigration nettement supérieur à sa capacité d’accueil. Actuellement, le Québec accepte un taux d’immigration, per capita, équivalant à trois fois, en gros, celui des USA et de la France, soit les deux États occidentaux qui en reçoivent le plus. Bien qu’il s’agisse de deux entités souveraines et dont le tissu national est solide, elles n’arrivent plus à intégrer et encore moins à assimiler la majorité de leurs immigrants, surtout lorsqu’ils proviennent de populations dont la mentalité, de même que les us et coutumes, sont plutôt éloignées des leurs. Et même des États en-deçà de ce taux commencent à éprouver des difficultés croissantes.

Comment exiger autant d’une nation qui n’est même pas maîtresse de ses destinées ? Vue sous cet angle, l’immigration au Québec ne devrait pas aller au-delà d’environ 15 000 ou 16 000 personnes par année : on est loin du 55 000 actuel ! L’humanisme est une chose, l’angélisme en est une autre. De la manière dont la politique d’immigration fonctionne chez nous, il ne faudrait pas s’étonner ni se scandaliser que les Québécois finissent par développer une allergie certaine à l’égard de l’immigration, mais pas nécessairement à cause des intentions qu’on pourrait leur prêter. Il arrive que le mieux soit l’ennemi du bien."
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