29 novembre 2010

Lettre aux députés libéraux

Lettre aux députés libéraux

Bonjour,
Je viens d'envoyer par courriel cette lettre à tous les députés libéraux de l'Assemblée nationale.
Veuillez en prendre connaissance.
Benoît
 
 

RASSEMBLEMENT POUR UN PAYS SOUVERAIN

 

 

Montréal, le 24 novembre 2010

 

Madame,

Monsieur,

 

                Aujourd'hui vous serez appelé à voter sur une motion de censure déposée par le Parti québécois.  Il s'agit d'un vote important pour l'avenir du Québec et du vôtre. Vous n'êtes pas sans savoir que le taux d'insatisfaction à l'endroit de votre gouvernement atteint des niveaux  record. Vous n'êtes pas non plus sans savoir que l'opinion publique a tranché rapidement dans la confrontation entre Marc Bellemarre et votre chef Jean Charest lors de la Commission Bastarache. Le peuple ne croit plus et ne suit plus votre chef. Vous n'êtes pas sans savoir aussi que si demain il devait y avoir des élections, le Parti québécois l'emporterait facilement et hériterait du pouvoir.

 

                Dans la foulée des révélations faites par l'ancien président du Parti libéral du Québec, Robert Benoit, et de David Grégoire sur les rumeurs et les allégations de corruption et de trafic d'influence  entourant votre parti, vous devez réfléchir vous aussi sur le sens de votre vote et de votre avenir. Vous faites partie d'un parti politique qui subira un revers important la prochaine élection générale. Votre seule chance de ne pas être écorché par ces rumeurs touchant le Parti libéral est d'exiger une Commission d'enquête publique ou de voter en faveur de la motion ou encore d'être absent lors du vote.

 

    Bien sûr vous serez mis au ban de votre parti, mais dans l'état actuel des choses, mieux vaut sauver votre réputation, votre honneur et votre dignité plutôt que de vouloir sauver un Parti qui est devenu une disgrâce aux yeux de la population. Il faut voter en faveur de la motion et faire tomber ce gouvernement au plus vite. À défaut de quoi, votre nom sera associé à un parti qui n'a pas eu le courage d'instituer une Commission d'enquête publique dans le secteur de la construction et dans le financement des partis politiques et l'histoire retiendra de vous que vous étiez membre d'un parti dont l'éthique et la morale ont sombré dans les eaux les plus troubles que nous ayons connues. Si vous aimez le Québec, si vous estimez vos citoyens, quittez, abandonnez, avant qu'il ne soit trop tard. Ne défendez pas l'indéfendable.

 

Benoît Roy

Président du Rassemblement pour un pays souverain

www.rpsquebec.qc.ca

 

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