29 novembre 2010

Défense territoriale du Québec

Monsieur Paquette,

 

Je m'occupe du problème de la défense territoriale du Québec depuis les premiers jours de l'Alliance laurentienne en janvier 1957.

 

Aux débuts, Raymond Barbeau et moi étions totalement ignorants des enjeux et même si j'avais déjà complété plus de neuf années de formation et de service comme officier de l'armée canadienne, je savais que je ne savais rien, absolument rien des enjeux ni de l'extrême et archiextrême complexité d'un problème de défense territoriale et encore moins d'un problème de guerre lorsque la diplomatie et la dissuasion ont échoué et qu'on se retrouve inopinément "plongés" dans une guerre comme quelqu'un qui ne sachant pas nager se retrouve plongé inopinément dans l'eau.

 

En conséquence, nous avons échoué avec la Crise d'octobre, mais obtenu d'importants succès de 1971-1978 alors que nous avons tué dans l'oeuf au moins quatre tentatives d'interventions armées contre le Québec, en  bloquant les  plans Neat Pitch, Northern Express, Canadian Unity Studies et la tentative de PE Trudeau d'intervenir par la force contre le Québec de René Lévesque en 1977 et 1978.  Et maintenant, nous devons recommencer en neuf par l'acquisition de connaissances de base qui nous manquent encore.

 

Il est vrai cependant que parmi ceux et celles qui ont vu et revus des "vues de guerre" doivent certainement savoir tout ce qu'il faut savoir sur les guerres en général et sur les possibilités d'une guerre d'indépendance du Québec que  NOUS DEVONS PRÉVOIR ET POUR LAQUELLE NOUS DEVONS SOIGNEUSEMENT NOUS PRÉPARER, PARCE QUE DE TELLES PRÉCAUTIONS SONT LA SEULE ET UNIQUE MANIÈRE D'ÉVITER LA GUERRE.

 

"SI VIS PACEM, PARA  BELLUM" .    

 

Si tu veux la paix, prépare la guerre. Cette conclusion du fonctionnaire romain Caius Vegetius Renatus adressée à l'empereur Constantin qui avait décidé de déménager Rome vers Constantinople sur le BOSPHORE, A VALU 

1000 ANS DE PAIX (OUI MILLE) à l'Empire romain d'Orient (Byzance) alors que les détroits qui relient la Mer Noire et la Méditerranée orientales comptent parmi les lieux les plus exposés au monde à des guerres perpétuelles.

 

Le Golfe et le Fleuve Saint-Laurent ne sont pas exposés comme d'autres passages maritimes de sorte que l'indépendance du Québec sans guerre devient possible.  

 

 Mais il y a du travail à faire et pas à peu près. 

 

Après 53 ans de travail, d'expériences  et d'études sur le sujet, voici ma conclusion générale qui doit également devenir celle de tous les indépendantistes.

 

1. Il n'y aura pas d'armée au sens fort du terme au Québec.

 

2. Il y aura des  unités de défense territoriales comme en Suisse, en Suède, en Finlande et jadis, en.....Nouvelle-France.

 

3. Tout le monde doit se mettre à l'étude et étudier à fond le système de défense de la Suisse, la Suède, la Finlande et la Nouvelle-France. Voir le livre de Louise Deschênes de regrettée mémoire sur les milices de la  Nouvelle-France.

 

5. La stratégie et la défense de l'État sont aussi à étudier chez les auteurs classiques suivants:

 

    Sun Tsu

    De bello gallico de Jules César

    Epitoma rei militarii de Caius Vegetius Renatus

    Arte della guerra de Machiavel

    Vom Kriege (De la guerre) de Klauzewitz

    Écrits et études d'Antoine Henri Jomini

    Les Convetions Internationales sur la Guerre. Berne, Suisse.

    Géopolitique et avenir du Québec.

    Québec, carrefour des empires.

 

    En préparation: Défense du Territoire et de l'État du Québec.

 

 

Lorsque vous aurez bien étudié tous ces ouvrages, je vous donnerai des questions plus pertinentes à étudier.

 

 

Salutations

 

JRMS

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